Les manifestations contre la flambée des prix du carburant en France font 1 mort et des dizaines de blessés

Un manifestant a été accidentellement écrasé et tué par une voiture lors d'une manifestation contre la hausse des prix du carburant, a déclaré samedi un haut responsable de l'est de la France.

Les manifestations de masse provoquant des barrages routiers à travers le pays font partie du mouvement «gilets jaunes» ou «gilets jaunes», qui s'oppose à la hausse des prix de l'essence et aux écotaxes sur les modes de transport polluants.

La mort est survenue lorsqu'un conducteur "paniqué" a écrasé quelqu'un après être arrivé à un blocus pour une manifestation non déclarée non loin de la ville de Lyon, a déclaré lors d'une conférence de presse Louis Laugier, préfet de la région de Savoie.

227 autres personnes ont été blessées - six gravement - lors de manifestations à travers le pays et 73 personnes ont été placées en garde à vue, a annoncé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Cinq policiers ont été légèrement blessés et un blessé grave. Cinq autres gendarmes ont également été blessés.

En parlant de la mort, Christophe Castaner, ministre français de l'Intérieur, a déclaré: "C'est la raison pour laquelle nous craignions que des personnes (qui sont) ne soient pas expérimentées dans l'organisation de manifestations."

Le ministre de l'Ecologie, François de Rugy, a appelé les citoyens à "respecter les recommandations de prudence et de sécurité" afin que les manifestations puissent se dérouler "sans nouvelle tragédie", dans un tweet de samedi. Il a également présenté ses condoléances à la famille de la victime.

Plus d'un million de personnes devaient se rendre samedi pour des manifestations à travers le pays. En cours de journée, les chiffres étaient beaucoup plus bas que cela.

Environ 280 000 personnes ont participé à plus de 2 000 manifestations, a déclaré le ministère de l'Intérieur.

"Honnêtement, nous sommes satisfaits, même s'il est vrai que nous ne sommes pas des centaines de milliers de personnes ici, mais des personnes sont venues. La journée n'est pas encore terminée, et nous sommes heureux qu'il n'y ait pas d'incidents ici", Thierry Paul Valette , qui a aidé à organiser une manifestation sur les Champs-Élysées à Paris, a déclaré à CNN.

"Nous ne pouvons plus supporter les impôts de Macron. C'est trop. Nous ne pouvions pas nous faire entendre par le biais de partis politiques ou de syndicats, nous avons donc dû faire quelque chose."

La manifestation était censée être l'un des tests les plus difficiles à ce jour de la présidence d'Emmanuel Macron, âgée de 18 mois.

Un blocage de site web17novembre a annoncé que des manifestations étaient prévues dans les 95 départements français métropolitains, tandis qu'une pétition sur change.org appelant le gouvernement français à réduire le coût de l'essence a recueilli plus de 850 000 signatures.

Outre les inquiétudes suscitées par la flambée des prix de l'essence, les manifestations reflètent également des tensions de longue date.